
@sylvainperrintrail
Portrait de Sylvain, passionné de trail running
propos recueillis par Elsa, janvier 2023
Découvrez le portrait de Sylvain Perrin, passionné de trail running et professeur d'EPS.
Devenu notre ambassadeur, Sylvain utilise les soins LNESS pour préparer son corps à l'effort et pour faciliter sa récupération musculaire, pour vivre sa passion sans limite.

“Quoi de plus beau que de se lever tôt afin d’apprécier dans l’effort les premières lueurs du soleil dans un espace calme, apaisant, ressourçant”
Peux-tu te présenter ?
Issu du milieu sportif (judo puis football), je suis enseignant d’EPS. Je découvre les sports de pleine nature (VTT, randonnée, escalade) en 2010, en particulier le Trail Running.
Rapidement, ce sport devient une passion avec cette sensation de liberté que l’on ressent en montagne et l'esprit Trail que j’affectionne particulièrement.
Mais ce qui me motive encore plus, c’est de courir pour mettre en avant l’association Vaincre Parkinson et la maladie.
Sur un plan familial, je suis marié ; nous avons 2enfants (Mathis et Marilou). Professionnellement, je suis enseignant d’EPS depuismaintenant plus de 15ans, ce qui me permet de concilier travail et passion carje suis un mordu de sport.
Je ne refuse jamais une sortie sportive que ce soit àvélo, à VTT, en trail, en rando, kayak, escalade, ski, … à partir du moment oùje peux m’évade, partager avec la famille ou les amis. Je cherche à prendre du plaisirà m’éprouver, à me dépasser, à découvrir, à vivre des émotions et dessensations fortes … à profiter de l’environnement qui nous entoure ;mettre mes sens en éveil (quoi de plus beau que de se lever tôt afind’apprécier dans l’effort les premières lueurs du soleil dans un espace calme,apaisant, ressourçant )
Comme se passe une journée avec Sylvain ?
Je dirais que rien n’est laissé au hasard en cherchant à planifier au mieux ma semaine afin de famille/travail/passion. Ainsi durant la semaine, je profite au maximum des temps où mes proches sont occupés (travail, l’école) pour caler mes sorties et ainsi d’être disponible pour eux le reste du temps. Cette organisation est une recherche constante d’optimisation du temps … ce qui n’est pas toujours de tout repos.
S’agissant du weekend, c’est le plus souvent un réveil tôt, en toute discrétion, pour ne pas réveiller la petite famille pour effectuer une séance d’entrainement. Toujours avec l’objectif de concilier ma pratique sportive et la vie de famille
Comment as-tu commencé le trail et pourquoi ?
Je dirais qu’il y a eu plusieurs étapes ou éléments déclencheurs qui ont fait évoluer ma pratique, mon approche du trail.
Mes débuts en course à pied s’enracinent autour du fait que ma pratique du football devenait de plus en plus contraignante pour moi (des horaires fixes et imposés, des temps de pratique longs et chronophages). J’ai rapidement été conquis par la course en nature enfiler les baskets pour s’évader, s’éprouver dans un cadre agréable et apaisant me permettant de me ressourcer en quelques minutes.
Ensuite, vient le temps des belles rencontres … en passant d’une pratique dite individuelle à une pratique partagée avec d’autres coureurs qui sont devenus de vrais amis ce qui a une tout autre saveur.
Ces rencontres m’ont donné l’envie de progresser, le gout de me dépasser… d’autant plus, que mes performances ont rapidement été encourageantes et ont également contribué à tendre vers des formats de course de plus en plus long.
Ce changement de format fut pour moi un autre déclic, ou plutôt un autre défi. En effet, lors de ma première expérience sur un format plus conséquent (75kms), j’ai vécu celle-ci comme une épreuve, pour ne pas dire un calvaire. A partir de ce moment, je n’aspirais qu’à une seule chose, relevé le défi mais en souffrant moins ou différemment (etre prêt mentalement et physiquement), progresser pour ne pas connaitre de défaillance ou de baisse de régime … Ce qui m’amène aujourd’hui à cette envie de progresser, de tester mes limites (dans ces circonstances, nous pouvons nous découvrir des ressources souvent insoupçonnées).
J’aspire à m’évader, à profiter de la nature, à me ressourcer tout en recherchant mes limites. J’aime découvrir de nouveaux sentiers, de nouveaux secteurs, de nouvelles difficultés, j’aime cette sensation de liberté, j’aime découvrir et faire découvrir aux autres ces petits coins de paradis.
Pour cette année, je dois participer:
- au mois de mars au blackmountain (63kms et 3600),
- en avril le défi des balcons d’azur (23kms puis 70kms),
- en juillet la montagnhard (110kms et 8200)
- en aout revenir sur le GRP certainement sur la distance de 80kms
- en octobre un ultra (le 100miles sud de France ou bien la diagonale des fous).
Et certainement d’autres courses viendront s’ajouter mais à proximité de la maison pour découvrir de nouveaux sentiers.

J’apprécie la citation de Martin Luther King Jr, elle me parle et me motive, elle m’aide à avancer à positiver : « Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. »
S’il y a bien une chose que j’attends avec impatience chaque année qui me fait voyager à travers des images splendides c’est le festival du film de montagne mieux connu sous le nom de « montagne en scène ».